Raphanus sativus var. niger
Aussi appelé radis d‘hiver, radis d’Espagne, raifort cultivé ou raifort des Parisiens.
La petite histoire…
Le radis noir est probablement originaire d’Asie du Sud. Il est utilisé depuis plusieurs millénaires : dans l’Egypte antique, il servait de monnaie d’échange ou de rémunération, notamment pour les ouvriers construisant des palais ou des pyramides, tandis que les Romains utilisaient son huile pour soigner les affections de la peau. Le radis noir peut atteindre 80 cm de hauteur et pousse sur un sol sableux et bien drainé. La partie consommable est la racine, qui est volumineuse et peut mesurer jusqu’à 50 cm de long ; elle est noire à l’extérieur et blanche à l’intérieur. Son nom provient du latin radix, racine.
Utilisation
Troubles hépatiques
Le radis noir participe au traitement des affections du foie : il permet d’éliminer les toxines en stimulant la production et l’évacuation de la bile, ce qui draine le foie. Il est donc particulièrement utile lors des premiers signes d’engorgement hépatique, après des excès de table ou en cas de digestion difficile ou douloureuse, ainsi que de migraines d’origine hépatique. Il fluidifie la bile et prévient la formation de calculs dans la vésicule biliaire.
Apports nutritionnels
Le radis noir est très riche en vitamine C – 100 g suffisent à apporter la dose journalière moyenne -, ainsi qu’en potassium.
Préparation
Le radis noir s’utilise cru dans l’alimentation ou en jus. En cas d’insuffisance biliaire, il peut être associé avec l’artichaut ou la fumeterre. Dans le cadre d’une cure de détoxification, il peut être associé au pissenlit et au sureau.
Précautions
Le radis noir ne doit pas être consommé en cas de calcul biliaire installé, ainsi que d’ulcère de l’estomac, de gastrite ou de pathologies qui affectent la thyroïde. Ne pas dépasser 90 mL par jour ou 4 semaines de traitement. En cas de doutes ou de symptômes persistants, consultez un médecin.