Prêle des champs

Equisetum

Aussi appelée herbe à récurer, queue-de-cheval, de chat, de rat ou de renard. A ne pas confondre avec la prêle des marais, qui est toxique.

La petite histoire…

Les prêles existent depuis la préhistoire et sont distribuées naturellement dans le monde entier, à l’exception de l’Océanie et de certaines îles de l’océan Indien et du Pacifique. Elles poussent dans des environnements humides, par exemple dans les forêts humides, les fossés et en bordures des routes. Le mot prêle est la contraction du latin asprele, rugueux, due à la propriété abrasive de ces plantes riches en silice. Cette plante était autrefois utilisée comme abrasif en ébénisterie et avait même son propre verbe : prêler.

Utilisation

Douleurs articulaires et problèmes osseux

La prêle aide à protéger et reconstituer les tissus osseux et les cartilages, grâce à sa teneur en silice. Elle est donc particulièrement indiquée en cas de rhumatismes, arthrose ou tendinite. La silice permet également de reminéraliser les os, notamment en facilitant l’absorption du calcium, pour les personnes souffrant d’ostéoporose (fragilité excessive du squelette) ou en cas de fracture.

Problèmes rénaux bénins

La prêle a un effet diurétique et facilite les fonctions d’élimination de l’organisme. Elle permet donc d’éviter les problèmes de rétention d’eau et les œdèmes que ceux-ci peuvent causer.

Préparation

Infusion : 2g de tiges pour 150ml d’eau. Couvrir, laisser infuser 15 min et filtrer. Elle peut être mélangée avec d’autres plantes pour couvrir le goût. En application externe, l’infusion de prêle permet aussi de renforcer les cheveux et les ongles.

Précautions

Contrindiquée pour les personnes souffrant de problèmes rénaux ou cardiaques, ainsi que les femmes enceintes ou allaitantes. En cas de doutes ou de symptômes persistants, consultez un médecin.

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